Nous avons beau faire ce qu’il faut et malgré tout nous avons du mal à atteindre notre objectif. Comme si malgré notre intention notre corps résistait (Cf. Traitement de l’inversion psychologique ou repatterning).
Nous avons plusieurs cerveaux :
Le cerveau du cœur (40 000 neurones), qui réagit avant le cerveau de la tête; Le cerveau entérique (200 millions de neurones) - ventre.
Tous ces cerveaux communiquent entre eux par le nerf vague ; 10% de l’information va de la tête au corps et 90% va du corps à la tête. Ce qui veut dire que nous sommes en majorité « sensoriels ».
Nous avons 3 systèmes nerveux :
Chaque fois qu’il y a un stress, le corps se crispe. Toutes ces crispations s’enregistrent et donc le corps vit dans le passé. Quand le corps est mal, crispé et figé, nous avons des pensées négatives.
Le fascia de la Dure-Mère et Les fascias :
Les fascias représentent 1/3 de notre corps et sont composés d’eau et de collagène (mémoire de l’eau). Sans ces tenseurs, nous serions une flaque d’eau ; Ils permettent le soutien du corps car ils sont notre support physique qui contiennent toute notre histoire intérieure, nos tensions, nos croyances. Au passage d’une émotion, les récepteurs dans les fascias, qui perçoivent l’environnement, l’enregistrent ; c’est pourquoi, même si l’émotion est passée, si un traumatisme a eu lieu, il reste la mémoire.
Le fascia est un récepteur sensoriel, envisagé comme un organe de prise de conscience de notre corps dans l’espace. Le monde invisible se déroule dans les fascias.
La thérapie verbale connaît certaines limitations ; La clé pour aller mieux, c’est de travailler sur les fascias, manuellement mais aussi grâce à la visualisation.
Dans les fascias, il y a du mouvement (Cf. MTC car c’est le long des fascias que circulent les méridiens d’acupuncture). Mais lorsque les fascias sont asséchés, il y a des douleurs. Aussi, il est difficile pour les fascias de traiter les toxines. De même que le déséquilibre dentaire peut impacter les fascias, et donc la posture.
Le système myo-fascial contient les fascias et les muscles.
Pour arriver à visualiser les fascias, nous te suggérons de regarder des vidéos :
- « Promenade sous la peau », documentaire réalisé par le Dr Guimberteau
- Description anatomique en 3D, chaîne naturosoutien
Il existe une méthode de bien-être, grâce à la connaissance du corps :
Plongée dans nos sensations et Attitude de bienveillance
Si je reste bienveillant(e), j’observe mes sensations et ainsi mon corps va se mettre à jour (observation neutre et consciente). Le corps apprend qu’il n’y a pas de danger quand on fait appel à la bienveillance. Par exemple, une mère très tendre qui prend son bébé et qui attend ; le bébé se calme (c’est l’idée).
Alors on va sentir que les fascias se défigent. Le mouvement interne est plus perceptible, pendant que ce même mouvement se remet en route. L’harmonie est un état naturel. Ce n’est pas révolutionnaire ! car il n’y a pas grand-chose à faire, on ne va pas rajouter quelque chose qui risque d’empirer. ON s’abandonne à la rivière qui coule….
Il faut envisager les tissus conjonctif ou Fascia, comme le prolongement de nos corps invisibles et qui servent d’interface entre le corps physique et énergétique.
Bienfaits du mouvement :
Le mouvement permet souplesse et élasticité des fascias. Nous pouvons explorer certaines positions du corps. Puis les mouvements oculaires, cervicaux, pieds, etc….
Le mouvement procure de la détente et la circulation de l’eau dans le corps (on peut d’ailleurs boire de l’eau avant de les faire) ; aussi l’évacuation des toxines et la nutrition des cellules.
Cela passe aussi par la respiration ; par exemple respirer dans son périnée (qui est à 80% un fascia).
Il y aurait aussi un effet de la lumière sur les fascias ; l’exposition à la vraie lumière du jour.
Mouvement pour l’axe cranio-sacré (Fascia Dure-Mère)
Le tramage fibrillaire du fascia (ou tissu conjonctif) permet d’envisager le corps comme une structure multidimensionnelle : les fascias relient le corps de haut en bas (de la tête aux pieds) et de la profondeur à la superficie, en passant par toutes les combinaisons d’obliques possibles (cf. Posture en symétrie et Brain Gym).
Unité corporelle : Cette unité débute au sein du fascia cellulaire, pour s’étendre ensuite dans tout le corps via les réseaux du tissu conjonctif (cytosquelette étendu).
Le cytosquelette est capable de mécanotransduction qui est la transformation d’informations mécaniques en informations biochimiques et inversement.
Enfin nous allons faire l’éloge de la lenteur ; les cellules produisent via l’ADN une substance différente que si l’on bouge plus rapidement.
La Dure-Mère (eau) est un terme anatomique. Le fascia est comme une enveloppe très élastique. La Dure-Mère est située à l’intérieur de la tête (au niveau du chakra du 3ème œil).
Elle tapisse toute la boite crânienne à l’intérieur de laquelle cerveau, liquides, lymphe, etc. baignent.
Ce pochon passe par le trou de la colonne vertébrale, comme un tuyau creux et il se termine dans le ventre (coccyx).
Le mouvement permet de lâcher le mental ; car le mental « sèche » ou « assèche » le fascia.
On laisse tomber la tête. On entre dans l’expérience de l’équilibre avec toujours la sensation de l’air qui entre et l’air qui sort durant la respiration.
On va réunir les deux plateaux que sont la tête et le ventre ; on va unir nos deux cerveaux.
Nous faisons l’expérience du vide : je laisse tomber, je lâche et on passe dans un nouveau plein. C’est une position reposante.
Debout, dans l’espace de ses hanches, genoux relâchés, souples, ainsi que l’anus et la mâchoire. On laisse entrer l’air (au centre -core). Le poids de la tête se dirige vers la Terre.
Des pieds racines, rajouter les liens à ses doigts pour être nourris par la Terre. Un poids, un fil qui nous relie par le coccyx.
Jusqu’à saturation (du centre le mouvement s’arrête) Conscience au ventre, il n’y a rien à forcer, juste à entrer dans la flexion naturelle du dos.
Danse des fascias ou gymnastique sensorielle
Proposition : Échauffement quotidien ludique. C’est une combinaison très organique. Car cela mobilise la spirale articulaire. Libre d’en faire ce qui nous fait du bien.